G. Roberts (Goodridge Roberts) A retrospective exhibition/Une exposition rétrospective
Roberts, Goodridge
Médium | Livre |
Note | Galerie Nationale du Canada, Ottawa Bilingue, Illustré, 196 pages |
Médium | Livre |
Note | Galerie Nationale du Canada, Ottawa Bilingue, Illustré, 196 pages |
De parents canadiens, Goodridge Roberts vient au monde à la Barbade en 1904 alors que ceux-ci s'y trouvent en vacances. Enfant, il déménage souvent avec eux : en Angleterre en 1908, en France en 1910, de retour au Canada en 1912, il repart en Angleterre en 1914 pour rejoindre son père qui est dans l'armée avec le contingent canadien. À l'automne de 1923, il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts qui vient d'ouvrir à Montréal et il la fréquente jusqu'en 1925. De 1926 à 1928, il suit les cours de John Sloan, de Boardman Robinson et de Max Weber à la Art Students' League à New York. Après un court séjour à Fredericton, Goodridge Roberts déménage à Ottawa en 1930, enseigne à la Ottawa Art Association et ouvre une école de beaux-arts d'été à Wakefield, au bord de la rivière Gatineau, avec William Firth McGregor et Bernard More. En 1932, Goodridge Roberts monte sa première exposition consacrée à ses œuvres au Montreal Arts Club. De 1933 à 1936, il est artiste en résidence à l'Université Queen de Kingston et, en décembre 1933 il épouse Marian Susan Wilson, qui deviendra son modèle favori. Sa bourse Carnegie de l'Université Queen tirant à sa fin, il déménage avec sa femme à Montréal, où il peint, enseigne et donne des cours particuliers d'art. En 1935, il peint ses premiers paysages à l'huile, mais revient par la suite à l'aquarelle, parfois parce que c'est la seule chose qu'il peut se permettre d'acheter. Sa première exposition réussie financièrement est la rétrospective de son œuvre, organisée par Maurice Gagnon en mars 1943 à la galerie Dominion à Montréal, où 48 de ses peintures trouvent preneur. Mais le succès ne dure pas et au cours des années qui suivent, il doit souvent enseigner l'art afin de compléter les maigres revenus provenant la vente de ses toiles. En 1943, il s'engage dans l'Aviation royale du Canada (ARC) et est nommé peintre de guerre en même temps. Il revient au Canada en 1944 avec 116 dessins et aquarelles pour les archives de guerre. En février 1945, il est officiellement libéré de l'ARC et passe l'été à peindre au lac Orford dans les Cantons de l'Est. La même année, lui et sa femme Marian se séparent. À partir de 1953, il parvient presque à gagner sa vie avec ses peintures, mais il continue à donner de temps en temps des conférences. En 1954, il épouse Joan Carruthers Carter. En 1952, il est élu membre associé de l'Académie royale des Arts du Canada, et en 1956, il en devient membre de plein droit. En 1967, ses œuvres sont exposées au pavillon du Canada à Expo 67 et à l'exposition commémorant le centenaire de la Confédération au Musée des beaux-arts du Canada. Goodridge Roberts s'éteint en janvier 1974. On se souvient surtout de lui comme d'un peintre paysagiste, et l'empâtement vigoureux qui contraste avec une utilisation sensible des harmonies de couleurs rend son style reconnaissable au premier coup d'œil. De nombreux historiens d'art déplorent le fait que, encore actuellement, il demeure injustement éclipsé par la célébrité sans borne du Groupe des Sept dans l'appréciation du public. Ses peintures et sa dévotion profonde et inébranlable pour son art sont très attachants et méritent davantage d'attention.
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